Présentation

L’association a été créée en 2010, mais a commencé en fait en 2002, après la perte des deux dernières chiennes de sa présidente, de vieillesse : Xénia en 1999 puis Danaé en avril 2002.

Xénia

Nous sommes situés en pleine campagne, dans le Calvados, à même d’anciens patûrages où ont repoussés les bois. Il n’y a pas de route, et nous y protégeons la faune sauvage, mais également les chats qui ont commencé à venir s’installer d’eux-mêmes, puis de sauvetages.

Tiphaine, la toute première arrivée en juillet 2002

Nous accueillons également des sauvetages d’ équins, bovins, ovins et caprins, le temps de leur trouver leur propre demeure.

La maison, dans laquelle sont installés les chats comprend une chatière, leur permettant de vivre une vie de famille mais aussi de conserver leur autonomie, leur statut de chat libre, et de vivre leur vie. Certains sont d’ailleurs très craintifs ou d’authentiques “sauvages” qui peu à peu se civilisent.

Olympe, restée ultra craintive au grand coeur

Tous nos animaux sont stérilisés, identifiés, vaccinés. Nous les soignons ensuite le plus possible avec les médecines naturelles. Ils ont une alimentation saine, choisie et adaptée à leurs problèmes.

Nous ne faisons aucune adoption, c’est ici le dernier havre de paix, les chats qui arrivent chez nous y restent ( sauf s’ils choisissent la liberté, ce qui est assez rare). Ils sont en général plutôt âgés, avec quelques plus jeunes pour les stimuler, qui en général sont venus s’installer d’eux-mêmes ou proviennent de sauvetages de mamans chat dans la détresse. Nous ne séparons jamais les mamans de leurs enfants.

Nous sommes en fait maison de retraite et de soins pour animaux qui ont déjà bien galéré et dont plus personne ne veut. Nous en avons profité pour développer d’autres compétences, et partager nos solutions de soins sur le site Les chats font la loi. Nous avons eu la grande joie de trouver un protocole de soins naturels et efficaces et obtenir des guérisons contre le calicivirus, notre plus belle réussite. Lorsque les chats ne guérissent pas, ils peuvent vivre avec sans souffrance.

Muscade, le petit chat à qui nous devons le protocole contre le calicivirus

Pourquoi ne pas tenter de les placer quand même ?

D’une part, parce que beaucoup sont venus d’eux-mêmes et y ont créés des liens forts avec leurs congénères. D’autre part, beaucoup d’anciens sauvages ou craintifs ne s’adapteraient pas à un changement. Enfin pour les tous jeunes qui ont pu être civilisés tout petit et sont en bonne santé, ce sont eux qui divertissent les autres et qui les rassurent. D’ autre part, il ne serait pas possible de leur restreindre le champ de liberté qu’ils connaissent ici.

Hortense
Emilio